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Les bonnes pratiques de la chasse sous-marine
avec la Fédération Française de pêche en apnée

Soyez prudent, aucun poisson ne vaut le risque de sa vie !
Chaque année malheureusement des chasseurs sous-marins se sont noyés en pratiquant leur sport favori. Nous invitons à nouveau à la prudence et aux bonnes pratiques.
Ici en compétition, un compétiteur s’apprête à plonger sous la surveillance de son coéquipier. A noter la planche surmontée d’un fanion de signalisation de couleur rouge barré d’une diagonale blanche (obligatoire en chasse sous-marine) et la flèche de l’arbalète munie à sa pointe d’une protection.
Parmi ces bonnes pratiques, rappelons d’ailleurs les principales :
Être toujours en bonne forme physique
Ne pas pratiquer sans préparation préalable après une longue période d’interruption. Souvent les accidents se produisent dans ces conditions, car le corps ne suit pas l’esprit.
Toujours rester en deçà de ses limites
Pour cela, il faut bien connaître ses capacités. Un effort de plus est souvent un effort de trop, alors il faut savoir arrêter quand la fatigue se fait sentir. Aucun poisson ne vaut qu’on aille à ses limites.
Ne jamais sous-estimer les dangers de la mer !
En conséquence ne pas pratiquer dans des conditions extrêmes (courant, mauvais temps) et s’informer sur la météo et l’état de la mer à l’aide du site Windguru par exemple avant d’aller pêcher.
Pêcher à deux, toujours à deux.
C’est-à-dire que celui qui est en surface surveille l’évolution de celui qui est sous la surface, et ne fait que cela, prêt à intervenir. Ce n’est pas une contrainte, croyez-le bien, c’est le partage du plaisir et la sécurité assurée.
Signaler sa présence en mer !
Ne pas omettre de se signaler au moyen d’un bouée ou d’une planche surmontée d’un fanion de couleur rouge barré d’une diagonale blanche (équipement de sécurité obligatoire en France). Aujourd’hui encore trop de chasseurs sous-marins sont heurtés par des bateaux faute d’avoir respecté cette règle de sécurité.
Décharger votre fusil harpon hors de l’eau !
Ne jamais pointer son arbalète en direction d’une personne à proximité, éviter de tirer si la visibilité n’est pas suffisante. La mauvaise utilisation de l’arbalète est aussi une cause d’accident.

La sécurité Navire
avec la Fédération Française de pêche en apnée

Pour être secouru, il faut être vu ! Etes-vous sûr de pouvoir être vus par un canot ou un hélicoptère de sauvetage ? Pour cela adoptez des équipements de couleur vive, qui ne se rencontrent pas dans la nature, comme par exemple la couleur orange, qui augmentent vos chances d’être repéré.

Bien que la réforme ne le rende pas obligatoire, ne pratiquez jamais sans matériel de signalisation individuelle à votre bouée ou à votre planche : bâtons luminescents (type cyalume), lampes flash, fumigènes et feux à main étanches (signaux jours-nuit pour plongeurs), fluorescéine.
En 2011, l’équipement obligatoire en matière de sécurité pour les navires de plaisance à moteur a été réformé après 10 ans de retour d’expérience.

Les moyens de repérage sont maintenant intégrés dans l’équipement de sécurité obligatoire pour la plaisance à moteur, la voile et les loisirs nautiques.

L’équipement de sécurité des navires de plaisance
Cet équipement est modernisé et complété par un moyen de repérage lumineux. Au choix du chef de bord, il peut être collectif (lampe, projecteur, perche IOR, etc.) ou individuel s’il est étanche et porté par chaque personne à bord. Ce nouvel équipement constitue une obligation pour les embarcations de pêcheurs sous-marins.

Les loisirs nautiques en mer
Sont concernés les planches à voiles et aérotractées, les véhicules nautiques à moteur, les kayaks et avirons de mer.
Le moyen de repérage lumineux doit être assujetti à chaque équipement individuel de flottabilité ou porté par chaque personne à bord.

Conseils aux pratiquants et commentaires
En cas de difficulté, ne quittez JAMAIS votre flotteur pour tenter de rentrer à la nage, signalez-vous en mettant en œuvre votre moyen lumineux. La fiche « Moyens individuels de sécurité et repérage en mer » a été créée par la mission plaisance de la Direction des Affaires Maritimes (DAM) à la suite de multiples retours d’expérience (retex) des CROSS pendant une dizaine d’années de 2000 à 2010 (retex qui peuvent être résumés dans le slogan «pour être secouru, il faut être vu », aujourd’hui repris dans la communication de la DAM et des PREMAR).

Ces moyens de signalisation sont désormais intégrés dans l’équipement de sécurité obligatoire des navires de plaisance, planches à voile, véhicules nautiques à moteur, kayaks et avirons de mer. Des journées interministérielles de sécurité des loisirs nautiques sont aussi régulièrement organisées. Ces journées de sensibilisation ont pour objectif de contribuer à une meilleure prise de conscience collective des dangers de la mer. En effet l’année 2010 a été marquée par une augmentation notable du nombre d’opérations coordonnées par les CROSS. Le respect de certaines précautions élémentaires de bon sens aurait pourtant permis d’éviter de nombreuses opérations, épargnant des vies et écartant la mise en œuvre de coûteux moyens d’intervention pour la collectivité :
Contrôle du niveau de carburant
Consultation de la météo
Information des proches quant à la zone de navigation envisagée et l’heure prévue de retour
Emport d’un moyen de communication
Capacité à se localiser
Emport de l’ensemble des matériels de sécurité et connaissance de leur utilisation
Vous trouverez en annexe les nouvelles fiches préparées par le ministère chargé de la mer (actuel ministère de l’écologie, du développement durable, du logement et des transports – MDEDDTL -) qui vous rappelleront un certain nombre de conseils et d’obligations de sécurité.
N’oubliez pas le numéro d’urgence 1616 qui vous permet de contacter directement par téléphone (à défaut de VHF ou autres moyens d’appel) le CROSS qui pourra alors coordonner votre opération de secours. Depuis juillet 2004, le 1616 est, en France, le numéro de téléphone d’urgence en mer qu’il est possible de former pour joindre les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) avec un téléphone mobile. Il est cependant fortement déconseillé de s’appuyer uniquement sur cette solution en raison de la mauvaise couverture du réseau GSM en mer et de l’impossibilité pour le CROSS de relever rapidement l’azimut de l’appelant. En mer, un téléphone portable constitue un matériel de complément. Préférez la VHF (voir les sujets en rubrique « sécurité » de la médiathèque). Enfin, soyez des amateurs éclairés !

Prendre connaissance du dépliant de sécurité
de la Fédération Française de pêche en apnée

La FFPSA a réalisé un dépliant consacré à la sécurité. Cette action prioritaire répond à une accidentologie toujours très élevée : chaque année, un mort ou un accident grave pour mille pratiquants. Imprimé à 100 000 exemplaires, il est adressé gratuitement par le secrétariat fédéral à chaque adhérent avec chaque licence. Des exemplaires peuvent également être envoyés sur demande à tous ceux qui en demandent : ligues et associations affiliées à la FFPSA, mais aussi commerçants/détaillants spécialisés de matériels de pêche sous marine.

Ce dépliant prend aujourd’hui une dimension toute particulière dans un contexte d’assouplissement des conditions légales entourant l’exercice de notre sport (fin de l’obligation de la déclaration aux affaires maritimes) en permettant aux débutants d’être sensibilisés aux bonnes pratiques.
Lire le dépliant
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